Wilaya de Nouakchott-Sud : Sensibilisation sur le traitement judiciaire des questions de traite des personnes et de pratiques esclavagistes
Nouakchott | 31 Mar 2023
Le ministère de la Justice a lancé, vendredi depuis le Palais de justice de la wilaya de Nouakchott-Sud, la première phase d’une campagne nationale de sensibilisation des autorités en charge de l’application de la loi dans le traitement judiciaire des questions de traite des personnes et de pratiques esclavagistes.
Les participants à la campagne, essentiellement, les juges, les officiers de police judiciaire et les greffiers au niveau de la wilaya, suivront des exposés présentés par un certain nombre d’experts judiciaires sur les lois régissant le domaine.
La campagne vise, également, à identifier les différents obstacles qui empêchent l’application pratique des lois criminalisant l’esclavage et les pratiques esclavagistes, punissant la traite des personnes et protégeant les victimes. Cette campagne couvrira tous les wilayas du pays.
Dans son mot d’ouverture, le conseiller technique du ministre de la Justice, M. Amar Ould Ghacem, a précisé que la Mauritanie est l’un des pays qui ont pris l’initiative de lutter contre la traite des êtres humains en adhérant à un certain nombre de conventions et pactes internationaux, en plus du protocole visant à punir la traite des personnes, en particulier des femmes et des enfants, en publiant une loi nationale pour lutter contre la traite des êtres humains en 2020.
Il a souligné que la création de l’instance nationale de lutte contre la traite des personnes et le trafic illicite de migrants confirme la détermination du gouvernement à poursuivre les efforts de lutte contre la traite des êtres humains conformément aux directives de Son Excellence le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Cheikh Ghazouani. « Ces directives sont traduites dans les faits dans la politique générale du gouvernement, notamment sont volet lié à la promotion et à la protection des droits de l’homme, en application des recommandations émises par le Mécanisme national pour la Prévention de la Torture et la Commission nationale des Droits de l’Homme », a conclu le conseiller du ministre.